
Euro féminin 2025. À partir du 2 juillet, la Suisse devient le théâtre d’un nouveau chapitre du football féminin. Seize équipes nationales vont s’installer dans huit villes hôtes, de Bâle à Thoune, avec un objectif commun : décrocher le titre de championne d’Europe le 27 juillet. C’est la troisième édition consécutive du Championnat d’Europe féminin avec ce format à seize équipes, un système désormais bien rodé et propice au spectacle.
Une compétition ouverte et prometteuse
La phase de groupes se compose de quatre poules de quatre équipes. Les deux premières de chaque groupe se qualifient pour les quarts de finale, suivis d’un tableau à élimination directe classique jusqu’à la finale. Une formule simple, mais qui promet une tension permanente sur les pelouses suisses.
Il y a quatre ans, l’Angleterre a triomphé à domicile, s’imposant après prolongations face à l’Allemagne dans un Wembley en fusion. Avant cela, c’est les Pays-Bas qui avaient surpris l’Europe en 2017, également chez eux. Cette édition 2025 s’annonce plus ouverte que jamais : les habituées sont bien présentes, mais de nouvelles prétendantes rêvent d’inscrire leur nom dans l’histoire.
L’Espagne, favorite avec sa génération dorée
Le plateau de cette édition est particulièrement relevé. L’Espagne, actuelle championne du monde, arrive avec une génération dorée qui redéfinit le football féminin mondial. Pourtant, les Espagnoles n’ont jamais remporté l’Euro. Avec un milieu de terrain créatif, une maîtrise technique remarquable et des ailières ultra-dangereuses, elles apparaissent comme l’équipe à battre.
La star du groupe, Aitana Bonmatí, Ballon d’Or en titre, a inquiété ses fans avec une infection virale mais devrait finalement être prête pour la compétition.
L’Allemagne, l’Angleterre et la France parmi les prétendantes
L’Allemagne reste un pilier historique du football féminin : personne n’a gagné autant d’Euros qu’elles (huit titres). Malgré une préparation difficile, il ne faut jamais les sous-estimer.
L’Angleterre, tenante du titre, devra faire sans certaines cadres mais possède toujours un effectif riche en talent et en expérience des grands tournois. Quant à la France, elle regorge de joueuses talentueuses, mais tarde à franchir un cap lors des compétitions majeures. Cette édition pourrait bien être celle de la consécration.
La poule D promet déjà des étincelles : France, Angleterre et Pays-Bas y sont réunés. Une chose est certaine, au moins une grande nation sera éliminée dès la phase de groupes.
Que peut espérer la Belgique dans ce tournoi ?
Les Red Flames héritent du groupe B, avec l’Espagne, l’Italie et le Portugal. Un tirage relevé sur le papier, mais la deuxième place reste envisageable. Le match d’ouverture face à l’Italie s’annonce capital. Lors de leur dernière confrontation, les Belges s’étaient imposées sur le plus petit des scores. Rééditer cet exploit serait un formidable coup d’envoi pour la suite du tournoi.
Face à l’Espagne, il faudra surtout gagner en expérience contre une équipe de tout premier plan. Le match décisif pourrait bien être programmé au 11 juillet contre le Portugal. Lors de la récente Ligue des Nations, les Flames s’étaient imposées largement, mais un championnat d’Europe est une toute autre histoire. Tout dépendra de la dynamique des deux équipes à ce moment-là : l’une d’elles sera-t-elle déjà éliminée ? Ou tout restera-t-il à jouer ?
Un camp de base idyllique et des ambitions réalistes
La Belgique a choisi un camp de base au cœur des Alpes suisses, un environnement propice à la concentration et à la cohésion du groupe. L’objectif ? Atteindre pour la première fois les demi-finales d’un grand tournoi. Un exploit historique qui semble aujourd’hui à portée, à condition de réussir l’entame et de maintenir un haut niveau.
Le tournoi se déroulera dans des cadres magnifiques, notamment à Zurich, Genève, Sion ou encore Bâle. C’est dans le St. Jakob-Park de Bâle, stade emblématique, que se jouera la finale le 27 juillet.
Une fête du football féminin
Du 2 au 27 juillet, l’Europe vibrera au rythme du football féminin. L’Euro 2025 s’annonce comme l’un des tournois les plus ouverts et compétitifs de ces dernières années. Le suspense est entier : quelle équipe soulèvera le trophée et marquera de son empreinte l’histoire du football européen ?