Belgique – Ukraine le 20 mars 2025. Après une défaite douloureuse à Murcie, les Diables sont sous pression avant le match retour face à l’Ukraine. Battue 3-1 lors de la première manche, la Belgique doit impérativement réagir ce dimanche à Genk pour éviter une relégation humiliante en Ligue B de la Nations League. Ce match sera également un véritable test pour Rudi Garcia, dont les débuts à la tête de la sélection belge ont été vivement critiqués.

Un nouveau départ après un début manqué ?

Le premier match officiel de Rudi Garcia à la tête des Diables n’a pas répondu aux attentes. Malgré une ouverture du score rapide signée Romelu Lukaku, la Belgique s’est effondrée en seconde période.

En l’espace de seulement douze minutes, la défense a cédé à trois reprises, révélant une fragilité préoccupante. Manque de coordination, mauvaises relances, mauvais placement… les erreurs défensives se sont multipliées et ont coûté cher.

Le choix tactique du sélectionneur a également été pointé du doigt. Placer Zeno Debast au milieu de terrain et aligner une charnière centrale Mechele – De Winter s’est avéré être un mauvais calcul. Aucun des remplaçants n’a su renverser la tendance, et l’Ukraine a parfaitement exploité les lacunes belges.

Pour le match retour, une réaction est attendue. Garcia devra ajuster ses choix et trouver un meilleur équilibre entre rigueur défensive et efficacité offensive. À domicile, dans un stade de Genk qui s’annonce bouillant, la Belgique devra montrer un tout autre visage. La victoire est impérative.

Courtois et De Bruyne attendus au tournant

L’un des rares motifs de satisfaction de la première manche reste la titularisation de Thibaut Courtois.

De retour après une longue absence, le gardien du Real Madrid a pourtant encaissé trois buts, impuissant face aux erreurs de sa défense. Sa frustration après le troisième but ukrainien en disait long. Pour espérer garder sa cage inviolée dimanche, il aura besoin d’un bloc défensif beaucoup plus solide.

Autre déception du match aller : Kevin De Bruyne. Peu inspiré, parfois absent dans l’organisation du jeu, le meneur de Manchester City doit impérativement élever son niveau. Il est censé être le moteur de cette équipe, capable d’enflammer un match par une passe ou une frappe venue d’ailleurs. Avec Lukaku devant et le retour de Tielemans au milieu, la Belgique a suffisamment de talent pour inquiéter la défense ukrainienne. Reste à voir si l’équipe aura la maturité mentale pour rebondir et corriger le tir.

L’Ukraine en confiance

De son côté, l’Ukraine arrive en Belgique avec le plein de confiance. L’équipe de Serhij Rebrov sait qu’elle n’a pas besoin de prendre tous les risques : un match nul ou même une courte défaite suffirait à assurer son maintien dans la Ligue A de la Nations League.

Forte de sa victoire à l’aller, l’Ukraine misera à nouveau sur sa vitesse de transition, ses coups de pied arrêtés bien exécutés et sa capacité à exploiter les erreurs adverses. Des joueurs comme Hutsuliak, Vanat ou Zabarnyi ont déjà fait des dégâts à Murcie et seront encore les principales menaces à Genk.

La stratégie semble claire : laisser la Belgique faire le jeu, attendre les fautes, puis punir. Les Ukrainiens n’ont rien à perdre et tout à gagner dans ce match. Leur solidité collective pourrait bien faire la différence.

Une relégation à éviter à tout prix

Le scénario est simple : en cas de nouveau revers ou même de match nul, la Belgique sera reléguée en Ligue B de la Nations League. Un véritable camouflet pour une nation censée figurer parmi les meilleures d’Europe. Plus qu’une simple rencontre, ce match retour représente un moment charnière. Rudi Garcia joue déjà gros, et l’image des Diables rouges est en jeu. Pour éviter une crise, il faudra montrer du caractère, de l’intelligence tactique et une efficacité clinique.

Dimanche, à Genk, les Diables n’auront plus d’excuses. Il ne s’agit plus seulement de laver l’affront de Murcie, mais bien de sauver une place dans l’élite européenne. La pression est immense. La réponse le sera-t-elle tout autant ?