Qualifications pour la Coupe de football 2026. Vendredi soir, la KAA Gent Arena affichera complet pour le duel entre la Belgique et la Macédoine du Nord. Une rencontre décisive dans la course à la qualification : les visiteurs dominent actuellement le groupe avec 11 points en cinq matchs, tandis que la Belgique suit de près avec 10 points en quatre rencontres. Après le nul 1–1 à Skopje, le message est clair : il faut gagner à domicile. Idéalement avec un score net, afin d’aborder dans les meilleures conditions le second match de la trêve internationale, face au pays de Galles.
Une victoire impérative pour les Diables
Après un début de campagne réussi, les Diables retrouvent une nouvelle fois un stade plein. Après un Lotto Park bouillant, c’est au tour de Gand d’accueillir l’équipe nationale. Chaque match de qualification se déroule dans un stade différent afin de rapprocher les Diables de leurs supporters aux quatre coins du pays. Avec deux larges victoires 6–0 contre le Liechtenstein et le Kazakhstan, les hommes de Rudi Garcia ont retrouvé de la confiance, mais le vrai test arrive maintenant. La Macédoine du Nord trône en tête avec 11 points sur 15, la Belgique suit avec 10 sur 12 et un match de moins. La première place du groupe offre un billet direct pour la Coupe du Monde — un objectif minimum pour notre sélection.
Le match aller avait pourtant servi d’avertissement. À Skopje, les Belges avaient concédé l’égalisation à la 86e minute, signée Ezgjan Alioski, après avoir longtemps mené. Les fragilités défensives, récurrentes ces dernières années, devront impérativement être corrigées si la Belgique veut à nouveau rêver de titre. La « Génération dorée » a peut-être tourné la page, mais la qualité reste bien présente pour viser haut.
La Belgique prête à frapper fort ?
Sur le papier, la Belgique part clairement favorite. Kevin De Bruyne, véritable métronome de l’équipe, affiche une forme éclatante. Ses prestations avec Naples ont confirmé ce que l’on savait déjà : lorsqu’il dicte le tempo et trouve les espaces entre les lignes, c’est tout le collectif qui s’élève. Lors de la précédente trêve, cette dynamique avait permis à l’équipe d’évoluer comme une machine bien huilée. Face à une Macédoine compacte et bien organisée, il faudra retrouver ce même rythme. Si nos ailiers parviennent à faire les bons appels, KDB saura, comme à son habitude, distiller les passes décisives.
En attaque, la Belgique devra encore se passer de son meilleur buteur, Romelu Lukaku, blessé aux ischio-jambiers jusqu’à la mi-décembre. Son absence pèsera face à un bloc bas, mais Openda et Doku auront les clés pour dynamiser le front offensif grâce à leur vitesse et leurs dribbles. L’apport des latéraux, De Cuyper et Castagne, sera également crucial pour créer des décalages. Au milieu, Rudi Garcia cherche encore la bonne formule : Axel Witsel apporte son calme et son expérience, tandis que Youri Tielemans, brillant lors de la dernière trêve, est forfait. Vanaken pourrait assurer la liaison entre les lignes, et Raskin offrir l’intensité nécessaire à la récupération. Quelle que soit la composition choisie, la priorité sera de rester solide pour éviter les contres adverses.
La Macédoine du Nord, de son côté, ne changera pas son plan de jeu. Avec Stole Dimitrievski sûr dans les buts et le duo offensif Bardhi–Elmas toujours dangereux, les visiteurs miseront sur la rigueur et la rapidité en transition. Pour les Diables, il faudra imposer un rythme élevé et chercher à marquer rapidement — une avance précoce, voire doublée, permettrait d’envoyer un message fort et de se rapprocher un peu plus du Mondial.
