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Vuelta 2025

Vuelta 2025. Le samedi 23 août 2025 marquera un moment historique pour le cyclisme : la 80e édition de la Vuelta a España prendra pour la première fois son envol depuis l’Italie. C’est à Turin que le peloton s’élancera pour trois semaines de course, dans un décor mêlant tradition et ascensions spectaculaires. Pour fêter ses 90 ans, la Vuelta a concocté un parcours fidèle à s a réputa tion : exi geant, imprévisible et surtout montagneux, avec pas moins de dix arrivées au sommet. Les noms mythiques de l’Angliru, de La Farrapona et de la Bola del Mundo en disent long sur le dé fi qui a ttend les coure 

Un parcours entre tradition et ascensions redoutables

Dès le départ à Turin, les sprinteurs devraient avoir une première chance de s’exprimer. Mais la fête sera de courte durée : très vite, la montagne s’invite au menu. Les coureurs devront franchir les collines du Piémont et les Alpes françaises, avant de rejoindre la Catalogne pour une étape décisive contre-la-montre par équipes. Une première hiérarchie devrait alors se dessiner.

Les choses sérieuses commenceront réellement en Andorre, avec une arrivée au sommet de Cerler, première mise à l’épreuve pour les candidats au maillot rouge. Mais c’est en Asturies, lors de la deuxième semaine, que la Vuelta pourrait basculer. L’Angliru, avec ses rampes terrifiantes dépassant les 20%, sera suivi dès le lendemain par La Farrapona. Cette ascension, moins longue mais d’une brutalité extrême, promet une étape explosive de 135,9 km où les jambes seront mises à rude épreuve. Entre-temps, des arrivées à Bilbao, Larra-Belagua ou encore Los Corrales offriront aux attaquants et baroudeurs de belles opportunités de briller.

La troisième semaine servira de juge de paix. Une épreuve chronométrée de 26 kilomètres à Valladolid pourrait bouleverser le classement, avant que la Bola del Mundo n’apporte son verdict. Avec ses 12,5 kilomètres d’ascension à une moyenne de 8,5% et ses passages dépassant les 12%, cette montée mythique de la Sierra de Guadarrama pourrait tout changer la veille de l’arrivée finale à Madrid. Comme le veut la tradition, la dernière étape dans la capitale espagnole sera une parade pour les leaders du classement général et une dernière chance pour les sprinteurs.

Les favoris : une bataille ouverte pour le maillot rouge

L’absence de Tadej Pogacar, dominateur du Tour de France, ouvre la porte à une lutte plus indécise que jamais pour le classement général. Jonas Vingegaard, après une saison compliquée, vise un rebond et fera de la Vuelta son grand objectif. Chez UAE Team Emirates, deux atouts majeurs seront alignés : João Almeida, impressionnant ce printemps, et Juan Ayuso, nouvelle coqueluche du cyclisme espagnol. L’équipe espère ainsi imposer sa supériorité face à Visma – Lease a Bike, qui comptera sur Vingegaard mais aussi sur Matteo Jorgenson, outsider solide mais parfois en difficulté sur les pentes les plus abruptes.

D’autres coureurs pourraient également jouer les trouble-fête. Egan Bernal (Ineos Grenadiers), Jai Hindley (Bora-hansgrohe) et Mikel Landa (Soudal-Quick Step) figurent parmi les candidats sérieux au top 5. Pour les purs grimpeurs qui ne visent pas le classement général, le terrain sera idéal : Giulio Ciccone, Derek Gee ou encore Antonio Tiberi auront l’occasion de marquer la course en partant à l’offensive.

Un nom retient particulièrement l’attention : Sepp Kuss. L’Américain est le seul coureur au départ à avoir déjà remporté la Vuelta (2023). Son expérience des trois semaines espagnoles pourrait faire la différence, d’autant qu’il connaît mieux que quiconque les pièges de cette course imprévisible.

Une Vuelta fidèle à sa légende

En tout, ce sont 3 151 kilomètres qui attendent le peloton, entre Turin et Madrid. Au programme : des cols mythiques, des foules passionnées et de multiples rebondissements. La Vuelta 2025 s’annonce comme une édition d’anthologie, avec un mélange parfait de tradition et de nouveautés.

Le 14 septembre, à Madrid, le vainqueur final sera couronné après trois semaines de lutte acharnée. D’ici là, une certitude s’impose : la Vuelta reste l’épreuve des grimpeurs audacieux, des coureurs explosifs et des surprises de dernière minute. Une chose est sûre : le spectacle sera total.

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