
Finale de la Coupe du Monde des Clubs 2025. Dimanche 13 juillet, à 21h, les projecteurs seront braqués sur New York pour une finale aussi prestigieuse qu’inédite. Chelsea, vainqueur de la Conference League, affronte le Paris Saint-Germain, sacré en Ligue des champions, dans une bataille pour le titre mondial. Cela faisait neuf ans que les deux clubs ne s’étaient plus rencontrés en match officiel. Leur dernière confrontation remonte à 2016, en huitièmes de finale de la C1, où les Parisiens s’étaient imposés. Aujourd’hui, les enjeux sont encore plus élevés : une couronne planétaire.
Chelsea retrouve des ambitions de grande équipe
Le parcours de Chelsea a impressionné dans ce tournoi. En demi-finale, les hommes d’Enzo Maresca ont écarté les Brésiliens de Fluminense (2-0) avec autorité. Le héros de la soirée ? João Pedro. Tout juste arrivé de Brighton, le Brésilien de 23 ans a brillé pour sa première titularisation sous ses nouvelles couleurs. Il a inscrit deux buts somptueux, tous deux sur des frappes lointaines, dont une venue se loger sous la barre. Par respect pour son ancien club, le jeune attaquant n’a pas célébré.
Ce succès confirme les progrès d’un effectif jeune mais talentueux. Chelsea peut s’appuyer sur une génération montante : Palmer, Nkunku, Caicedo, Neto, et un Robert Sánchez impérial dans les buts. Face à Fluminense, les Londoniens ont d’abord été mis en difficulté, avant de prendre le dessus en deuxième mi-temps. Le club semble retrouver sa stabilité après plusieurs saisons chaotiques. Cette finale est perçue comme l’opportunité de repartir sur de nouvelles bases.
Le PSG en démonstration
De son côté, le Paris Saint-Germain a littéralement surclassé le Real Madrid (4-0) en demi-finale. Une première mi-temps éclatante a permis aux Parisiens de prendre les devants grâce à un doublé de Fabián Ruiz et un but de Dembélé. En fin de match, Gonçalo Ramos a scellé le score.
Luis Enrique a façonné une machine bien huilée. Malgré les rotations, comme face à Madrid, l’intensité et la qualité de jeu restent constantes. Le milieu parisien, avec les jeunes Doué, Neves et Vitinha, régale par sa maîtrise et sa capacité à dominer les débats. En attaque, Kvaratskhelia et Dembélé apportent vitesse et imprévisibilité. Les Rouge et Bleu ont écarté sans trembler des adversaires de renom comme l’Atlético Madrid, l’Inter Miami ou encore le Bayern Munich. Leur collectif fluide et leur pressing étouffant en font l’une des formations les plus redoutables du moment.
Deux philosophies, un seul trophée
Cette finale s’annonce comme un choc de styles. Chelsea mise sur sa puissance physique, ses individualités et sa capacité à faire la différence sur des éclairs. Le PSG, lui, privilégie le jeu de combinaison et la pression collective. Deux approches, deux visions du football moderne, mais un objectif commun : entrer dans l’histoire.
Pour João Pedro, ce match représente bien plus qu’une finale. Révélé en Amérique du Sud, il peut écrire une nouvelle page de sa carrière sur le sol américain, devant des millions de téléspectateurs. Une soirée qui pourrait marquer son ascension au sommet du football mondial. Côté parisien, Ruiz et ses coéquipiers veulent conclure une saison exceptionnelle par un premier sacre mondial pour le club de la capitale.
Un rendez-vous à ne pas manquer
Paris peut-il ajouter une nouvelle ligne à son palmarès en décrochant l’un des trophées les plus convoités du football ? Ou Chelsea va-t-il renouer avec sa gloire d’antan en soulevant ce titre international ? Réponse ce dimanche soir à partir de 21h, dans un MetLife Stadium qui s’annonce en ébullition.