Le neuvième mondial de foot féminin est sur le point de commencer. Cette année, ce sont 32 équipes qui se disputeront le trophée le plus prestigieux du football féminin international. Les États-Unis, déjà quatre fois vainqueurs de cette compétition, tenteront de remporter leur troisième titre consécutif. Toutefois, compte tenu des progrès considérables réalisés dans le développement du football féminin dans le monde entier, ce tournoi pourrait s’avérer l’un des plus difficiles pour l’équipe américaine depuis des années.
Le mondial de foot féminin, c’est quand ?
Le tournoi débutera le jeudi 20 juillet avec le premier match du groupe A. Ce sont la Nouvelle-Zélande et la Norvège qui ouvriront la compétition. À vos agendas ! On reprend ici pour vous les dates les plus importantes de la compétition :
- Phase de groupes : du 20 juillet au 03 août
- Huitièmes de finale : du 04 au 8 août
- Quarts de finale : 11 août et 12 août
- Demi-finales : 15 août et 16 août
- Petite finale : 19 août
- Finale : 20 août
Le format du tournoi féminin est similaire à celui du mondial de foot masculin. Les 32 équipes sont réparties en huit groupes de quatre équipes. Les deux premières équipes de chaque groupe se qualifient pour les huitièmes de finale. Les matchs suivants se déroulent dans le cadre de la phase à élimination directe.
Où se déroule-t-il ?
La neuvième édition du mondial de football féminin se déroulera en Australie et en Nouvelle-Zélande. Ces deux pays accueilleront conjointement le tournoi.
Les instances organisatrices ont fait l’objet de critiques concernant ce choix. En effet, les médias européens diffusant l’événement ont ouvertement exprimé leur mécontentement face à cette décision, le décalage horaire pouvant entraîner une baisse du nombre de téléspectateurs.
Une édition qui restera dans les annales
Au cours de la dernière décennie, le football féminin a connu une croissance impressionnante partout dans le monde. Cela explique pourquoi un plus grand nombre d’équipes nationales participe au tournoi cette année. Alors que 24 équipes étaient en lice lors du tournoi de 2019 en France, ce sont 32 équipes qui se disputeront le trophée cette année, soit pas moins de huit équipes supplémentaires ! Une bonne nouvelle pour les supporters, qui pourront assister à 64 matchs passionnants cette année, contre les 52 matchs d’il y a quatre ans. À titre de comparaison, le tout premier mondial de football féminin, en 1991, ne comptait que 12 équipes et 26 matchs.
Le tournoi le plus lucratif de l’histoire du foot féminin
Mais ce n’est pas tout ! Le football féminin ayant fait d’énormes progrès depuis la dernière édition du mondial, la qualité des championnats nationaux et les salaires des joueuses ont considérablement augmenté. En conséquence, l’organisateur a décidé de tripler cette année le montant attribué aux équipes qualifiées, leur accordant une somme totale de 110 millions de dollars, contre 30 millions de dollars lors de l’édition précédente.
La révolution continue ! Un nouveau système a également été mis en place pour garantir à chaque joueuse un minimum de 30 000 dollars, montant qui variera en fonction des performances de son équipe tout au long du tournoi. Cette répartition plus équitable permettra aux nations de petite envergure d’être récompensées à la hauteur des grandes, ce qui illustre une tendance croissante d’égalitarisme dans le monde du football. Est-ce là un pas vers l’établissement de salaires égalitaires entre Ees joueurs et les joueuses ? C’est en tout cas la voie que semble emprunter cette évolution.
Les États-Unis, indétrônables ?
Depuis sa création en 1991 en Chine, le mondial de football féminin n’a cessé de croître en taille et en popularité. La toute première édition a été remportée par les États-Unis, qui ont battu la Norvège.
Jusqu’à présent, seules quatre équipes sont devenues championnes : les États-Unis (quatre fois), la Norvège, l’Allemagne (deux fois) et le Japon. Les États-Unis sont sortis vainqueurs des deux derniers tournois, en 2015 et 2019. Cette année, la concurrence croissante et la meilleure qualité du football féminin promettent un tournoi passionnant. Ne sous-estimez pas les autres nations !
Les favoris
Les États-Unis abordent la compétition en tant que favori. Ce statut est en partie due à leur équipe talentueuse, composée de joueuses issues de la célèbre NWSL et d’attaquantes de premier plan telles qu’Alex Morgan et Megan Rapinoe.
L’Angleterre bénéficie d’une génération dorée. Les joueuses sont les principales bénéficiaires des investissements substantiels réalisés par les grands clubs masculins dans le football féminin. On pourra compter sur des stars telles que Beth England, Lucy Bronze, Mary Earps et Ella Toone. De plus, l’équipe d’Angleterre sera dirigée par la grande entraîneuse néerlandaise Sarina Wiegman, qui a été élue coach de l’année en Angleterre en 2022. Grâce à cette combinaison de talent et d’expérience, on en attend beaucoup de l’équipe d’Angleterre !
L’Allemagne, double vainqueur du mondial féminin, peut compter sur l’expérience de sa capitaine Alexandra Popp, qui compte déjà 127 matchs internationaux à son actif. Le pays jouit d’une solide réputation et possède l’expérience nécessaire pour disputer un tournoi de haut niveau.
L’équipe féminine espagnole compte dans ses rangs Alexia Putellas, double lauréate du Ballon d’Or Féminin. La star barcelonaise a déjà remporté de nombreux prix nationaux et individuels, mais il lui manque encore un trophée international à son impressionnant palmarès. Avec Putellas et une équipe espagnole riche en talents, les chances de succès international de l’Espagne lors de ce tournoi semblent plus grandes que jamais.