
La course au titre de F1 a pris un tournant décisif à Zandvoort avec la victoire de Piastri et l’abandon de son coéquipier Norris, mais ce week-end en Italie, il ne s’agit pas seulement du championnat. Pour les Tifosi, une seule chose compte : voir Ferrari briller devant son public. Des centaines de milliers de fans vêtus de rouge espèrent voir Leclerc et Hamilton jouer un rôle inespéré sur le circuit de l’Autodromo Nazionale Monza.
Espoir orange, victoire australienne
Lors du Grand Prix des Pays-Bas, le public local s’est déplacé en masse pour encourager Verstappen vers une nouvelle victoire, mais c’est Piastri qui a remporté la victoire. Le jeune Australien a profité au maximum des problèmes mécaniques de Norris et a ainsi fait une excellente affaire dans la course au titre. L’écart entre les deux hommes est désormais de 34 points, soit le plus grand écart de l’année. Piastri semble ainsi prendre une option sérieuse sur son premier titre mondial.
Verstappen a fait ce qu’il a pu devant son public, mais sa voiture n’avait pas la vitesse pure nécessaire pour mettre le feu aux poudres de la McLaren de Piastri. La deuxième place était le meilleur résultat possible pour le Néerlandais. Pour Hadjar, ce fut une course inoubliable. Le pilote de Racing Bulls a décroché son premier podium en F1, marquant ainsi un moment fort de sa carrière encore naissante.
Monza : le tour le plus court, les risques les plus élevés ?
Une semaine après la course mouvementée de Zandvoort, le cirque de la F1 se rend à l’emblématique Grand Prix d’Italie. L’Autodromo Nazionale Monza, également connu sous le nom de Temple of Speed, promet un spectacle exceptionnel. Avec ses longues lignes droites, ses vitesses de pointe élevées et sa riche histoire, Monza n’est pas un circuit comme les autres. Un temps au tour de 1 minute et 21 secondes en fait certes la course la plus courte de la saison, mais cela ne signifie pas pour autant qu’il ne se passera pas grand-chose. Les marges sont minces et le slipstream peut jouer un rôle décisif, tant lors des qualifications que pendant la course.
Une seule petite erreur dans les zones de freinage de la Variante del Rettifilo ou des chicanes Roggia peut être fatale. En même temps, Monza offre des opportunités aux équipes qui ont des difficultés avec la force d’appui pure sur d’autres circuits. Les moteurs ont libre cours, ce qui peut complètement bouleverser la donne.
Ferrari, de l’enfer au paradis ?
Aucun Grand Prix au calendrier ne peut rivaliser avec l’émotion que Monza suscite chez Ferrari. Chaque année, les Tifosi colorent les tribunes de rouge vif et préfèrent voir leurs héros se battre pour le titre dès aujourd’hui plutôt que demain. Cela ne sera plus possible cette année, mais une bonne performance à Monza pourrait compenser largement. L’écurie de Maranello pourra en tout cas compter sur un soutien inconditionnel, ce qui peut parfois faire la différence.
Chez Ferrari, on a en tout cas besoin d’un coup de pouce. Le Grand Prix des Pays-Bas a en effet été un véritable cauchemar. Hamilton a perdu le contrôle de sa voiture sur le vibreur et a fini dans le mur de pneus. Leclerc, quant à lui, est d’abord entré en collision avec Russell, puis a été éliminé de la course par Antonelli. Aucune Ferrari n’a donc franchi la ligne d’arrivée.
Dimanche à 15 heures, les feux de départ s’éteindront et nous saurons si Piastri confirmera son excellent Grand Prix des Pays-Bas. Norris et Verstappen voudront sans aucun doute lui mettre des bâtons dans les roues. De plus, les performances de Ferrari sont très attendues. Alors que Leclerc rêve de remporter ce GP pour la troisième fois, Hamilton ne veut pas faire mauvaise figure lors de son premier passage en tant que pilote Ferrari. L’histoire nous enseigne que rien n’est certain à Monza avant le dernier tour…