F1 – Grand Prix de Las Vegas 2025. Le Grand Prix de Las Vegas 2025 s’annonce comme l’un des week-ends les plus déroutants, spectaculaires et stratégiquement complexes de cette fin de saison. Entre une météo totalement atypique pour la Formule 1, les derniers rebondissements autour du numéro de course de Max Verstappen, la pression qui entoure la lutte pour le titre entre Lando Norris et Oscar Piastri, et l’énergie électrique du Strip illuminé, tout converge vers un rendez-vous incertain où même les favoris devront « jouer leurs cartes » avec prudence.

Un GP hors normes, sur un week-end bouleversé

Depuis son retour au calendrier en 2023, Las Vegas s’est imposé comme l’une des destinations phares d’un championnat devenu autant sportif que spectacle global. Mais l’édition 2025, 22ᵉ manche de la saison, ajoute une couche supplémentaire d’inattendu. Contrairement au traditionnel format vendredi-samedi-dimanche, le programme se déroule du jeudi au samedi, avec un départ de course programmé à 20h locales, l’un des créneaux les plus tardifs de l’année.

Cette particularité n’est pas anodine : la température chute brutalement dès la tombée de la nuit. Les équipes savent déjà qu’elles devront composer avec un bitume glacial et une fenêtre opératoire des pneus réduite à une marge infime. Les simulations montrent que la performance pourrait varier du simple au double selon la capacité de chaque monoplace à chauffer ses gommes dans ces conditions extrêmes.

Météo : un casse-tête pour ingénieurs, stratèges et pilotes

Selon les prévisions, le froid sera l’adversaire numéro un du paddock.

• Jeudi (EL1 & EL2) : de 12°C à 14°C, avec 40% de risque de pluie durant la deuxième séance.

• Vendredi : pas de pluie prévue en piste, mais un bitume extrêmement froid, rendant les qualifications encore plus piégeuses que l’an passé.

• Samedi – Course : une météo sèche mais tout aussi glaciale, 14°C au départ avec un vent persistant venant du nord-ouest.

Les ingénieurs redoutent ce type de conditions bien plus qu’une canicule. Le manque de température dans les pneus peut entraîner grainage, perte de grip instantanée, difficulté à stabiliser l’arrière, et même des écarts de performance entre deux tours consécutifs. Comme en 2023, on s’attend à des sorties de piste, des stratégies divergentes et une piste en constante évolution.

« Las Vegas n’est pas seulement un défi technique. C’est un circuit qui ne ressemble à rien d’autre », confiait un membre du staff Mercedes lors des briefings de jeudi.

Norris vs Piastri : le titre au cœur des néons

Lando Norris arrive dans le Nevada avec 24 points d’avance sur Oscar Piastri. Un coussin rassurant… en théorie seulement.

À Vegas, rien n’est jamais assuré — et le champion en titre Max Verstappen le sait mieux que quiconque. Le Néerlandais, actuellement outsider au championnat, pourrait jouer les arbitres, lui qui reste sur une série impressionnante de podiums et se montre redoutable sur les circuits à très haute vitesse.

Verstappen et l’étonnante affaire du numéro 3

En marge du week-end, l’un des sujets les plus commentés concerne… les numéros de course. Max Verstappen, qui ne pourra conserver le #1 sans titre mondial, envisage de retrouver un numéro qui lui est cher : le #3 autrefois utilisé par Daniel Ricciardo.
Un choix sentimental… mais suspendu à une validation du règlement par la FIA, le numéro restant officiellement réservé tant que Ricciardo n’est pas éloigné de la F1 depuis deux saisons.

Entre humour et franchise, Verstappen avouait avoir proposé le #69, refusé par son père, avant de plaisanter sur son potentiel « marketing ». Dans cette ambiance à la fois tendue et décontractée, la pression autour de Red Bull reste néanmoins palpable.

Les conférences FIA : un plateau solide avant une nuit électrique

Les conférences officielles ont rassemblé un casting varié : Colapinto, Ocon, Norris, Alonso, Russell, Verstappen du côté pilotes, puis Stevenson, Tombazis, Resta et Monaghan côté technique.
Tout le monde attend la même chose : une course imprévisible, potentiellement chaotique.

Les équipes face à un défi inédit

Selon F1i – Auto Journal Sport Auto, les écarts pourraient être énormes entre les voitures. Mercedes reste particulièrement surveillée après son 1-2 en 2024, McLaren affiche une régularité impressionnante, et Red Bull, très performante en ligne droite, pourrait renaître après un passage à vide relatif.

Haas, Williams ou Alpine pourraient eux aussi tirer profit d’un circuit où les remontées sont monnaie courante : Vegas a enregistré 145 dépassements en moyenne ces deux dernières années, un record moderne.

F1 – Grand Prix de Las Vegas 2025 : un Grand Prix où tout peut basculer

Las Vegas 2025 s’avance comme une étape clef.
Pour le championnat.
Pour les équipes.
Pour les pilotes.
Et même pour les règles de la FIA.

Entre météo glaciale, enjeux psychologiques, circuits ultra rapides et spectacle unique, ce Grand Prix pourrait bien redistribuer les cartes avant le sprint final vers Abou Dhabi.

Et au milieu de tout cela, une certitude : à Vegas, on ne gagne jamais par hasard.